Cette année célèbre les 40 ans de la libéralisation de la bande FM. C’est le 9 novembre 1981 que le monopole public de la radio est aboli. La grande aventure des ondes prend un nouveau souffle. À cette occasion, Vibration revient sur son aventure radiophonique de plus de 30 ans.
Pourquoi Vibration ?
C’est difficile de trouver un nom qui sonne bien pour une radio, à l’époque, c’est la femme d’un des co-fondateurs de la radio qui, en feuilletant des catalogues de publicités, s’arrête sur une phrase décrivant un réfrigérateur « pour supprimer les vibrations ». Le mot la marqua, et il fut adopté !
Les origines
Musique et détente
À ses débuts, Vibration était une radio associative étudiante qui vivait avec peu de moyens mais beaucoup de bénévoles, il y en avait 102 !
La radio a très vite réussi à tirer son épingle du jeu et à se faire connaître dans des grandes villes comme Bourges ou encore Chartres, grâce à son émetteur très puissant et à sa programmation innovante.
À l’époque, Vibration était une des rares radios à émettre 24h/24. Vibration a également marqué l’histoire de la radio en étant une des premières radios à créer une véritable émission le matin avec des chroniques déjantées, à aborder tous les sujets sans tabous, ou encore en mettant en place le disque à la demande, les fameuses dédicaces, d’abord à destination des prisonniers !
Aujourd’hui, proche, familiale et populaire, Vibration est la radio du quotidien. La radio apporte à la fois une programmation musicale variée dans l’air du temps et les infos qui intéressent vraiment les auditeurs en leur rendant service.
Les animateurs qui vivent dans la même région que les auditeurs font la part belle au local avec une bonne humeur communicative.
5 grandes dates
1982 : Vibration a été créée par deux étudiants, Vincent Baladier et Bruno Amalou, vite rejoints par Jean-Éric Valli. Ils ont regroupé toutes leurs économies pour créer une radio qu’ils veulent avant tout musicale. 30 ans plus tard, Vibration est une des plus grosses radios régionales de France.
1985 : Les Orléanais descendent dans la rue pour sauver leur radio, menacée car sa fréquence non autorisée brouillait le signal de Radio France Orléans. 10 000 personnes se mobilisent, un énorme défilé conçu comme une fête populaire avec des DJ’s fait date dans l’histoire de la ville et démontre l’attachement profond qui lie la radio à ses auditeurs.
1986 : Vibration devient un véritable réseau en ouvrant une fréquence à Tours et Vierzon. Elle se développe progressivement dans toute la région Centre mais aussi dans les régions voisines. Ainsi en 1988, la radio obtient une fréquence à Gien. Elle crée alors la SARL Challenge pour son développement sur la région Centre.
1992 : Vibration continue de se développer dans la région Centre en rachetant Radio Rêve à Blois et Vendôme. La radio va poursuivre son développement et agrandir sa zone de diffusion jusqu’en 2019 avec une fréquence dans l’Allier à Montluçon. Elle est dorénavant diffusée dans les régions Centre-Val de Loire, Île-de-France, Pays de Loire, Bourgogne et Auvergne.
2022 : Après son arrivée à Nantes en DAB+, Vibration couvrira son cœur historique avec le déploiement de la radio numérique à Orléans et Tours.
Le saviez-vous ?
L’ambiance de Dallas
Dès ses débuts, en plus d’être la plus puissante, Vibration émet en stéréo. C’est la seule radio à offrir cette qualité de son à Orléans. Mais la radio va plus loin dans l’innovation technique, en profitant de l’expérience des radios FM américaines qui ont des années d’avance. Ainsi, ses premiers jingles sont réalisés dans les studios de Jam Productions à Dallas ! La radio met également très vite en place des logiciels de diffusion et des panels d’écoute, uniques alors dans le paysage audiovisuel français.
La caverne des horreurs, une institution sur l’antenne depuis 1987
C’est une des plus vieilles chroniques de la radio, elle a été lancée dans le cadre d’une matinale qui a renversé les codes du genre. D’ailleurs, chaque semaine, le directeur des programmes rencontrait diverses institutions, de l’Église aux RG, pour les rassurer !
Un local à vélo ?
À ses débuts, ce qui n’était encore que l’Amicale de la musique et de l’information a été lancée dans une chambre sur le campus de la Source (avec l’émetteur dans les toilettes sur le palier !). Puis, très vite, l’Université d’Orléans met à disposition de la station une salle de classe. Cela, quelques mois seulement avant le déménagement Avenue de Munster, près de la gare d’Orléans… dans un local à vélo !
Vibration a compté dans leur vie
Si des anciens de Vibration ont marqué la vie professionnelle du média radio, la radio a également servi de tremplins pour de nombreux artistes, notamment les futures stars des années 80 qu’elle a souvent diffusées dès leur premier titre comme Mylène Farmer, Marc Lavoine, Céline Dion ou Étienne Daho. Vibration a également été la première à diffuser Lara Fabian qui a remercié la radio avec un concert mémorable au château de Chambord.
Jean-Éric Valli président du Groupe 1981
“Je suis arrivé dans l’association 15 jours après sa création, c’était un climat d’indépendance exceptionnel. On était 102 bénévoles venus de tous les horizons, étudiants, fonctionnaires, chômeurs… Très vite, on a voulu faire quelque chose de différent, d’innovant, la radio est un média tellement vivant ! Le mot qui me semple le plus approprié pour définir la radio, c’est liberté ! C’est une valeur qu’on défend toujours. Des radios libres, on est arrivé aux radios indépendantes.”
Diane animatrice de l’Équipe du matin
“La musique qui passe sur Vibration, c’est celle que j’écoute chez moi. On parle de ma région, je m’identifie à cette radio. Notre rôle c’est de rendre la vie plus facile à nos auditeurs avec les infos pratiques, par exemple. Avec la matinale, nous avons un contact particulier avec les auditeurs. Nous sommes présents dans leur vie.”
Vibration, acteur incontournable
Dès son lancement, la radio a rencontré le succès. Le premier sondage officiel en 1985 la créditait de la première place des radios musicales à Orléans ! Aujourd’hui, Vibration est écoutée par près d’un habitant de la région Centre-Val de Loire sur 10. 874 700 auditeurs1 l’écoutent chaque semaine en région Centre.
1 Source Médiamétrie – Médialocales – Sept. 2019/Juin 2020 – Habitudes d’écoute – Auditoire semaine en effectifs et en structure – L à V – 13 ans et +.
L’écoute en numérique
Vibration est présente en FM dans le Centre-Val de Loire, en Île-de-France, en Pays de la Loire, en Bourgogne et en Auvergne mais elle peut aussi maintenant s’écouter à Angers, Mâcon, Nantes et Cluny en DAB+. Le DAB+, c’est le successeur numérique de la FM. Cette nouvelle technologie permet d’écouter la radio gratuitement et sans abonnement d’un opérateur mobile, avec un son de meilleure qualité que la FM. Il existe également une application mobile Vibration compatible avec la plupart des appareils mobiles. De plus, Vibration est diffusée en direct sur tous les supports numériques dont son propre site internet. Elle peut également s’écouter via les applications des Indés Radios ou Radioplayer France, sur lesquelles vous pouvez retrouver ses différentes webradios thématiques.
Un animateur de la vie culturelle
Dès ses origines, Vibration a accompagné la jeune scène musicale française, jouant un rôle de premier plan pour la populariser auprès du grand public. Très vite, la radio a organisé des concerts marquants. Un exemple : la tournée « Ricard live music » en 1988. La radio a permis aux artistes de partir à la rencontre du public au cœur des territoires. C’était une première, au point où des artistes comme Plastic Bertrand ont dû dormir chez l’habitant à Gien car il n’y avait pas suffisamment de chambres d’hôtel ! D’ailleurs, les habitants étaient tellement surpris que les artistes se déplacent que la presse a accusé la radio d’avoir fait venir un sosie.
Vibration a toujours poursuivi ce rôle central d’animateur de la vie culturelle de la région comme l’illustre le Tour Vibration qui a réuni en 2019 une quarantaine d’artistes et 110 000 spectateurs dans 5 villes de la région.
Le Groupe 1981, 1er groupe média radio indépendant
Wit FM appartient au premier groupe de radios indépendant en France : Le Groupe 1981, un acteur local à dimension nationale. La radio régionale Vibration est à l’origine du Groupe, et d’une nouvelle façon de penser la radio. À partir de Vibration, Jean-Éric Valli, son président va être amené à cofonder les Indés Radios et le Groupe 1981.
Évoquer le Groupe 1981, c’est d’abord parler de l’épopée des radios libres. De cette histoire, le groupe reste marqué par un ADN portant des valeurs fortes.
D’abord, l’audace. Dès ses origines, le groupe a été un véritable disrupteur de format, imposant une vision nouvelle de la radio à travers des stations comme Vibration, BlackBox Forum et Wit FM en région ou en Île-de-France avec Latina, Voltage ou Ado devenue Swigg. La clé du succès de ces radios repose sur une conviction fondamentale : privilégier la différence, le rapport humain et la proximité.
Ensuite, l’innovation. Depuis 8 ans, le groupe a fait du digital une priorité. Les résultats sont là avec plus de 2 millions d’applications téléchargées, 96 radios et webradios, la 6ème place des groupes radios les plus écoutés en ligne. Le groupe 1981 est également en première ligne pour le développement en France du DAB+ qui révolutionne l’écoute de la radio avec une échéance de déploiement national mi 2021.
Un groupe structuré autour de formats complémentaires
Le Groupe 1981 a fait le choix de donner à chacune des sept radios qu’il édite une identité locale, thématique ou culturelle unique tout en profitant d’une gestion centralisée.
Le Groupe 1981 a effectué l’essentiel de son développement par croissance externe. Il a su faire progresser le format des radios qu’il a intégrées pour les conforter chacune dans leur identité. Latina, Swigg, Voltage et Wit FM sont de bons exemples de ce travail en profondeur. Chacune de ces radios a des cibles complémentaires et une offre éditoriale propre.
En développement constant depuis sa création, le Groupe s’est d’abord constitué autour de Vibration puis s’est développé dès les années 90 via l’acquisition de six radios en France2 mais aussi à l’étranger avec une prise de participation dans Frissons, radio au Bénin. Le Groupe 1981 a acquis en 2019 les radios OÜI FM, Radio Life et Collector Radio.
Ce modèle a permis au Groupe 1981 de devenir le 1er opérateur radiophonique indépendant français.
Le Groupe 1981, 1er groupe média radio indépendant 2 Le groupe avait également acquis Sud Radio en 2005, revendue en 2013 afin de se recentrer sur ses 5 stations régionales (Vibration, Wit, BlackBox, Voltage et Forum) et ses 2 radios thématiques à vocation nationale : Swigg (ex Ado) et Latina.